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Archive for the ‘Techno futur’ Category

La Fun-Vii est un concept-car d’un nouveau genre, intégralement recouverte d’écrans tactiles, ce qui permet d’en modifier à l’envie l’aspect intérieur et extérieur. Elle est présentée au salon Tokyo Motor Show 2011.

Le véhicule, rien que dans son aspect extérieur, est époustouflant. D’un noir brillant, ses lignes courbes lui donnent une allure très originale, digne d’un film de science-fiction. Il est long de 4,02 mètres et peut embarquer trois personnes (deux à l’avant, la troisième à l’arrière sur un siège placé en retrait entre les deux sièges avant).

Toute de verre vêtue, la voiture est très lumineuse et son pare-brise est tactile (de même que ses parois, son toit, etc.). Elle semble en effet être un gigantesque pare-brise équipé de quatre roues. L’affichage de tous ses écrans pourra se commander depuis l’habitacle, mais aussi depuis l’extérieur du véhicule, notamment via un smartphone.

Tous types de contenus pourront y être affichés : couleur (pour la « carrosserie »), images (motif, photographie personnelle, etc.), texte, informations utiles à la conduite (détection de véhicules, vitesse -le tableau de bord à disparu-, itinéraire, lecture d’e-mails, détection d’amis à proximité, etc.),… La liste des possibilités est longue. L’intérieur aussi pourra être modifié de la sorte : portières, plancher, pare-brise, etc ; pourront changer d’aspect en un clic.

En clair : Toyota présente ainsi la voiture personnalisable ultime. Ni date de sortie, ni tarif n’ont été annoncés. Ce n’est pour l’instant qu’un « concept ».

source : linformaticien.com

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Cet étrange géant de plus de cinquante mètres de hauteur veut devenir une plate-forme permanente d’observation des océans, pour accueillir des scientifiques dedans et dessous.

On ne peut parler de Sea Orbiter sans évoquer le Nautilus de 20.000 lieues sous les mers. D’ailleurs, ses concepteurs se disent eux-mêmes inspirés par l’aventure océanique imaginée par Jules Verne. Le but, cependant, n’est pas de combattre le reste de l’humanité mais d’offrir un lieu de travail aux océanographes pour des missions longues, de plus de trois mois, comme il n’en existe pas encore. L’idée s’inspire également d’une aventure plus récente, et véritable celle-là : la traversée de l’Atlantique par Jacques Piccard en 1969, qui avait dérivé avec le Gulf Stream durant un mois à bord du « mésoscaphe » Ben Franklin.

Malgré son allure de vaisseau spatial pour une BD japonaise, Sea Orbiter est en effet une plateforme flottante, qui peut se laisser dériver au gré des courants ou se maintenir à la même position géographique grâce à des moteurs électriques. Cette sorte de bateau vertical est plus haut (51 mètres) que long (10,35 m), pour une largeur de 6,12 mètres.

La plus grande partie (sur une hauteur de 31 m) est immergée. L’engin ne dépasse donc de la surface de l’eau que de 20 mètres. Sous l’eau, une plate-forme discoïdale de stabilisation contient les ballasts et les réserves de carburant et d’eau.

La coque comporte huit étages dont cinq se trouvent sous la surface. Une des originalités du projet, qui n’en manque pas, est que les deux niveaux les plus bas sont entièrement pressurisés. Les plongeurs peuvent donc y résider en permanence et aller et venir entre l’extérieur et leur lieu de vie. Au-dessus, l’équipe du projet promet des surfaces transparentes panoramiques pour admirer et étudier le monde sous-marin. A plus de cinq mètres de hauteur, le pont supérieur, élargi, abrite notamment la salle des machines, pour la mettre à l’abri des vagues. La coque, profilée, se prolonge encore vers le haut et supporte un poste de vigie à plus de treize mètres au-dessus de l’eau. Dix-huit personnes pourront vivre dans cet espace un peu hors du monde, dont huit « aquanautes » dans le secteur pressurisé.

Ce curieux engin est un projet longuement mûri, sous la houlette de Jacques Rougerie, un architecte atypique passionné depuis toujours par la mer. Entré à l’Académie des Beaux-Arts en mai 2009, ce « merrien », comme il se définit lui-même, a dessiné d’innombrables habitats sous la mer. On lui doit l’architecture du centre Nausicaa, à Boulogne-sur-mer, mais aussi l’extraordinaire projet de musée sous-marin à Alexandrie, en Egypte. Pour l’aventure Sea Orbiter, Jacques Rougerie s’est associé, entre autres, à Jacques Piccard, « savanturier » et « océanaute », descendu au fond de la fosse des Mariannes en 1960, et à Jean-Loup Chrétien, premier astronaute français dans l’espace.

Dans le comité d’éthique figurent aussi Dan Goldin, ancien administrateur de la Nasa, et Henri-Germain Delauze, président et fondateur de la Comex. Le projet a reçu le soutien de nombreux organismes, dont l’Ifremer, mais aussi du ministère de l’Ecologie.

Avec la possibilité de séjours de trois à six mois, au même endroit ou le long d’un courant océanique, la plate-forme Sea Orbiter constitue effectivement un laboratoire océanographique original, pour des missions que ne pourraient assurer ni un navire ni une plate-forme fixe. L’équipe et les institutions avec lesquelles elle collabore ont imaginé des familles de missions variées, suivi des peuplements et de la biodiversité, étude du climat, contrôle des pollutions diverses…

Pour l’instant, le projet est en cours. Une maquette a été testée au centre Marintek en Norvège pour vérifier sa tenue dans les vagues. L’équipe cherche encore des partenaires industriels mais projette la mise à l’eau pour 2013, en Méditerranée d’abord pour les premiers essais. La première mission, prévue en 2014, consistera, comme l’a fait Jacques Piccard il y a quarante ans, en une dérive au fil du Gulf Stream.

source : futura-sciences.com

site web du projet : http://www.seaorbiter.com/accueil

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C’est une petite avancée technologique qui pourrait donner lieu à un véritable bond en avant. La société française Wysips a mis au point un film photovoltaïque souple et transparent, capable de recharger un téléphone portable à la lumière du jour. La démonstration a été faite avec un smartphone, mais n’importe quelle surface peut être habillée de ce film souple. Une fenêtre, une façade, une voiture ou encore un ordinateur peuvent ainsi transformer la lumière en énergie pour un coût raisonnable. Une fois développée, cette technologie pourrait intégrer des tissus qui deviendraient, eux aussi, capables de produire de l’énergie. Le rendement énergétique est d’environ 10 % (soit 100 watts par mètre carré). C’est environ 30 % de moins qu’un panneau photovoltaïque classique que l’on retrouve sur les toitures.

Six heures pour recharger pleinement la batterie

Un prototype de téléphone équipé de ce film vient d’être dévoilé. Les démonstrations ont prouvé que le film, épais de 0,1 mm, ne venait pas perturber les capacités tactiles des appareils. En l’état actuel de la technologie, le système ne permet pas de recharger intégralement la batterie de ce téléphone (6 heures en plein soleil pour une recharge complète, c’est long), mais l’autonomie de l’appareil est largement améliorée. La révolution est en marche.

« Nous venons de finaliser un premier prototype et, d’ici à six mois, nous fabriquerons les premières unités en série. Comme nous sommes sur un modèle de licence non exclusive, à terme nos technologies seront accessibles à tous les fabricants », explique Ludovic Deblois au Point.fr. Ces modules solaires permettront de ne pas augmenter la taille des batteries des smartphones, qui ne seront, a priori, jamais en panne. Les pays en voie de développement sont aussi un coeur de cible privilégié pour la société française. Wysips prévoit de vendre chaque film pour moins d’un euro aux fabricants d’électronique. Un prix modique au regard du progrès accompli.

source : lepoint.fr

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Le code QR (ou QR code en anglais) est un code-barres en deux dimensions (ou code à matrice) constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc. Le nom QR est l’acronyme de l’anglais Quick Response, car son contenu de données peut être décodé rapidement.

Destiné à être lu par un lecteur de code QR, un téléphone mobile, ou un smartphone, il a l’avantage de pouvoir stocker plus d’informations qu’un code à barres.

Le code QR a été créé par l’entreprise japonaise Denso-Wave en 1994 pour le suivi des pièces de voiture dans les usines de Toyota.

En 1999, Denso-Wave a publié le code QR sous licence libre; cela a contribué à la diffusion du code au Japon. A la fin des années 2000, il est devenu l’un des codes bidimensionnels les plus populaires dans le monde, et les applications de lecture de codes QR sont souvent déjà installées par les fabricants dans les téléphones mobiles. Au Japon, cette pratique était déjà répandue en 2003.

Les codes QR peuvent mémoriser des adresses web, du texte, des numéros de téléphone, des SMS ou autres types de données lisibles par les smartphones et les téléphones mobiles équipés d’une application de lecture (lecteur de code QR ou QR reader en anglais).

En 2009, l’artiste japonais Takashi Murakami, en collaboration avec l’agence créative SET et Louis Vuitton, a créé un QR code avec l’image du motif LV et l’un des personnages de l’artiste.

En 2011, voici mon QR code, qui renvoit vers ce blog 🙂

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Salon de Genève, 2011

Smoking 007 et voiture du futur au menu…

Avec le concept Vision ConnectedDrive, BMW met l’accent sur l’interaction entre le conducteur et son véhicule. Après l’écologie, la communication serait-elle le prochain axe de développement choisi par les constructeurs ?

Le peintre et architecte autrichien Friedensreich Hundertwasser estimait que l’homme avait cinq peaux : son épiderme, ses vêtements, sa maison, son environnement social et l’environnement planétaire. Les ingénieurs ergonomes et designers BMW semblent s’être inspirés de cette philosophie pour le concept Vision ConnectedDrive. L’interaction avec son conducteur est séparée en trois strates liant les systèmes embarqués, du plus proche du conducteur au plus éloigné.

La première strate concerne la sécurité et tous les éléments directement utiles à la conduite. Les instruments impliqués dans ce premier volet affichent les informations de vitesse, de consommation de carburant et la navigation routière via l’affichage tête haute à trois dimensions. Les alertes sont également transmises par ce biais. Le système de navigation peut quant à lui être synchronisé avec un smartphone : la Vision ConnectedDrive reconnaîtra alors les rendez-vous de l’agenda et proposera d’elle-même de programmer la destination. Le design intérieur symbolise cette première strate par un ruban entourant le conducteur, éclairé en orange foncé.

La deuxième strate concerne le divertissement et l’interaction entre le conducteur et le passager. Stylistiquement symbolisée par un ruban éclairé de bleu traversant l’habitacle, elle utilise principalement le Passenger Information Display, écran situé devant le passager. Sur cette interface peuvent s’afficher diverses informations sur les lieux traversés : architecture, histoire, exposition en cours dans les musées rencontrés, etc.. Libre au passager de sélectionner les informations qu’il souhaite consulter. Celles-ci seront alimentées en direct via internet. Le système va plus loin, proposant de réserver une place pour un concert, d’écouter la musique diffusée dans un bar à la mode devant lequel on passe ou bien encore de réserver une place dans un restaurant à proximité du point de destination.

La troisième strate concerne le lien entre le véhicule et son environnement. Ainsi, si un ou plusieurs feux tricolores sont en panne sur le parcours prévu par la navigation, la Vision ConnectedDrive en informera son conducteur. Mieux, elle dialoguera avec les autres véhicules approchant du carrefour, et relaiera l’information sur l’affichage tête haute. Le conducteur pourra ainsi réagir en conséquence par un freinage ou un évitement. Idem si un véhicule sort de son stationnement de manière intempestive : une alerte apparaîtra en même temps qu’un léger coup de frein. Si un évitement est possible, des flèches apparaîtront en réalité augmentée sur l’affichage tête haute 3D, comme un guide pour le conducteur. Cette strate impliquant le véhicule entier, c’est la carrosserie qui la symbolise, par un jeu de lumière verte qui souligne les contours de la voiture.

A première vue, la carrosserie apparaît conforme aux codes du genre du roadster classique. Typique des dernières recherches stylistiques de la marque, elle met en scène un double haricot surdimensionné ainsi que des lignes sculptées, rappelant les formes mathématiques tridimensionnelles. L’hommage au passé n’est toutefois jamais loin : les portes s’escamotent dans la carrosserie comme sur feu le roadster Z1.

BMW ne donne aucune information quant à la motorisation de la Vision ConnectedDrive. Là n’est pas l’essentiel. Ce concept explore de nouvelles pistes, annonçant la connectivité de l’automobile de demain, déjà explorée par BMW depuis longtemps. Après la sécurité dans les années 1990 et l’écologie dans les années 2000, ceci pourrait bien devenir le principal axe de recherche des constructeurs pour les années 2010. Des automobiles plus proches de leurs utilisateurs ? C’est sans aucun doute vrai pour cette BMW à la conception proche de la philosophie humaniste d’Hundertwasser.

source challenge.fr

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Révéler le meilleur d’une année d’observation de l’innovation numérique mondiale

Point d’orgue d’une année d’observation et d’analyse des mutations de la société numérique à l’échelle mondiale, le Forum Netexplorateur se propose de faire le point durant deux journées sur les initiatives émergentes les plus innovantes détectées lors de l’année écoulée par l’Observatoire Netexplorateur.

Se déroulant avec le soutien de l’UNESCO et sous le haut patronage du Sénat, le Forum Netexplorateur permet à plus de 1000 décideurs économiques, politiques et du monde des médias :

–    de découvrir les initiatives mondiales émergentes les plus prometteuses du numérique  qui impacteront notre façon de vivre, communiquer, s’informer, s’éduquer, travailler, consommer,…
–    de suivre les conférences de sociologues et d’experts mettant en lumière les grandes tendances à l’œuvre dans la société,
–    d’entendre et rencontrer les dix lauréats internationaux primés par le Palmarès des Innovations Netexplorateur
–  et de partager avec leurs pairs sur les grandes orientations de la société numérique de demain et l’impact de ses innovations sur les gouvernances publiques et privées des décideurs politiques et économiques.

Ainsi le forum n’est ni un salon technologique, ni un espace de rencontre entre investisseurs et start-up, ni même une série d’ateliers spécialisés sur des secteurs d’activité ou des métiers.

Fidèle à la volonté des créateurs de NETEXPLORATEUR  de ne pas s’arrêter à la simple présentation d‘un catalogue des innovations numériques les plus en pointe, le forum s’intéresse à leur adoption par les citoyens, les entreprise et les institutions publiques. Il se centre donc sur les usages et  le phénomène culturel, sociologique et sociétal de l’Internet et de l’économie numérique.

Le Forum Netexplorateur 2011 se tiendra jeudi 3 et vendredi 4 février 2011 au Palais de l’UNESCO, organisé avec le soutien de l’UNESCO. Outre les interventions exclusives des lauréats du Palmarès des Innovations, distingués par l’Observatoire Netexplorateur, des speakers de renommée mondiale, S. Crocker, l’un des pères de l’Internet, fondateur de son ancêtre Arpanet) J. Wales (fondateur de Wikipedia), JP. Rangaswami (fondateur de School of Everything et promoteur de l’Open source) viendront apporter leur éclairage sur l’actualité mondiale du numérique lors de l’édition 2011 du Forum Netexplorateur.

Une approche thématique  permettra également, lors de cette édition, d’aborder sous divers aspects l’ensemble des problématiques et des publics de l’entreprise, ceci sous la forme de trois demi-journées :

–    Une demi-journée Marketing / Communication / Medias
–    Une demi-journée Innovation / Technologie
–    Une demi-journée Management / RH / Société numérique

Les trois éditions précédentes du Forum Netexplorateur, qui se sont déroulées au Sénat, ont permis de mettre très tôt en évidence des usages du numérique qui, depuis, se sont révélés des mouvements majeurs. C’est ainsi que le Forum Netexplorateur a pu, dès 2008, attirer l’attention de ses participants sur le phénomène unique de réseau social et microblogging Twitter (lauréat 2008) de mettre en lumière l’impact de mobile banking dans la société et l’économie des pays émergents (Wizzit, Sud Afrique, Grand Prix en 2009) ou toutes les perspectives d’innovation proposées par la réalité augmentée (Sekaï Camera, Japon, lauréat 2009 ou Layar, Pays Bas, Grand Prix 2010).

Merci à Thierry Happe pour sa fidèle invitation !

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lune-1969-Armstrong-moon

Le 20 juillet 1969, à 21h17 (heure française), le module lunaire Eagle de la mission Apollo XI se pose sur la Lune. L’astronaute Neil Armstrong annonce : «Houston, ici la base de la Tranquillité. L’Aigle a atterri».

David Bowie a une lecture originale de l’évènement, avec Space Oddity. La chanson est utilisée comme générique pour les émissions de la BBC consacrées à la mission Apollo.

V1 très « planante » :

V2 plus folk, mais tout aussi vintage :

Enjoy…

david-bowie

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Grand Pari(s) Cite architecture Chaillot

En mars 2009, devant le Conseil économique et social, les dix architectes invités à plancher sur l’avenir de Paris avaient exprimé, par la parole, leur vision de la future agglomération. Avec un objectif : faire oublier le costume trop étroit de la ville Lumière, ceintré dans le boulevard périphérique. L’exposition gratuite, présentée à partir du 30 avril à la Cité de l’architecture et du patrimoine, permet de faire émerger une synthèse lisible de la diversité des projets.

Dix équipes aux noms connus ou moins connus sont réunies : Jean Nouvel, Christian de Portzamparc, Yves Lion, Antoine Grumbach, Roland Castro, Djamel Klouche, l’équipe britannique Richard Rogers et Stirk Harbour, les Italiens Bernardo Secchi et Paola Vigano, l’agence néerlandaise MVRDV de Winy Maas, l’Allemand Finn Geipel.

Pas si simple, comme travail : lorsqu’on sollicite un ténor, il y a peu de chances pour qu’il renonce à chanter. La Cité est cependant parvenue à partager avec le public l’essentiel de cette impressionnante somme de travail.

Quelles idées mirobolantes sur la métropole de demain nous sont servies ? Comment montrer avec pédagogie ce monde de l’urbanisme, où fourmillent équations, axiomes, et paramètres (transports, voiries, égouts, impératifs géographiques, poids des structures et des bâtiments existants, etc.), rendant si difficile la réduction des problématiques de la ville à leur dimension culturelle et sociale ?

Une belle idée permet de rendre en partie possible ce pari. L’exposition des projets est présentée, non en sous-sol mais dans les grands espaces lumineux du Musée des monuments français, où se trouvent en permanence les pesants moulages de joyaux de l’architecture religieuse et civile française.

Entre ces moulages, l’architecte Jean-Christophe Quinton a imaginé dix espaces fermés, proportionnels à la volumétrie des décors historiques, des losanges blancs assez forts pour tenir face à la magie spectaculaire du vieux musée.

Dans ces dix tipis contemporains (16m2 au sol, 7 m de haut), chaque équipe a pu transcrire librement, en images parlantes, le plus souvent sur écran, les centaines de pages réunies pour la consultation.

Après les discours du mois de mars, l’art et le sentiment ont repris leur place. C’est dans la nature de l’architecte (des bons, des vrais) de ne pouvoir scinder les dimensions esthétiques et sociales du métier de ses obligations fonctionnelles et techniques.

Pour rendre accessible la quintessence du travail de chaque groupe, Francis Rambert, directeur de l’Institut français d’architecture, ancien journaliste, a poussé chacune des têtes d’affiche dans ses retranchements. Il leur fait dire devant une caméra, en quelques minutes, ce qu’elles n’étaient pas parvenues à formuler au cours de dizaines d’heures de débats.

L’exercice, accepté par les victimes, fausse un peu l’enjeu à force de simplification, mais il permet de faire émerger l’essentiel, voire la dimension cachée des desseins exprimés. Plusieurs ont dit que la question de la « gouvernance » – quelle sera la future administration de la métropole, entre le Paris actuel et villes autour – est un préalable si important qu’on peut la laisser en filigrane, derrière les autres enjeux.

Le Britannique Richard Rogers et son acolyte Stirk Harbour, anciens conseillers du maire de Londres, incarnent cette nécessité sans laquelle la ville se perd dans une vision filandreuse. Ils en rajoutent une couche à travers des propositions qui se résument en trois mots : compacité, densité, mixité. Trois termes qui traduisent la dimension écologique de leur projet – les exigences environnementales de « l’après-Kyoto » sont au coeur de la consultation.

Dans le même climat, Jean Nouvel préconise, à travers 14 écrans, « neuf mesures » avec des solutions simples mais urgentes : jardins sur voies rapides ou « écovilles ». Qu’il s’agisse d’architecture ou de systèmes urbains, dit Nouvel, rien ne saurait se faire sans le savoir-faire des artistes, parmi lesquels se rangent les architectes. Sauf à faire du futur Paris un ratage, ce dont on n’est pas loin.

Autres idées, souvent partagées : penser la ville à partir de ce qui est, et non de modèles fondés sur la table rase ou sur la science-fiction ; renforcer les liens entre les périphéries. Yves Lion approfondit cette étude de l’existant, travail extrêmement fin qui introduit la question de la méthode, avant de penser aux connexions et aux transports. Lion livre ainsi 90 mesures, proposant par exemple que la nationale 7 devienne un lieu de promenade.

Portzamparc part, presque à l’inverse, d’une analyse des grands axes de transport (un train au dessus du périphérique, une nouvelle gare à Aubervilliers), ce qui lui permet de voir la ville comme un ensemble de pôles reliés. Chez Nouvel, Lion ou Portzamparc, l’architecture « montrée », ou plutôt rêvée, ne vient que comme le support d’une pensée assez élaborée et ouverte pour permettre de multiples scénarios.

Djamel Klouche se concentre sur l’étude des multiples échelles rencontrées, mais aussi sur les natures immensément contrastées. C’est un discours nouveau qui peut sembler abstrait mais qui montre, dans l’exposition, toute sa pertinence.

Le pari de Klouche est plus facile à suivre que celui, subtil et méthodique jusqu’à l’inapplicable, de l’équipe Secchi-Vigano, qui semblent importer des solutions aqueuses (une ville reliée à l’eau) peu en accord avec une hypothèse pessimiste de l’après-Kyoto.

Il serait exagéré de dire que l’équipe de MVRDV (une ville plus compacte, aux immeubles surélevés) et celle de Finn Geipel (alternance de ville dense et ville légère) apportent des solutions préalables à la méthode. C’est cependant ce qui peut ressortir de leurs expressions visuelles.

Les deux dernières équipes, Grumbach et Castro, pourront séduire, notamment le premier qui étend Paris jusqu’au Havre, et qui agrémente la visite de cris de mouettes. Compte tenu des infrastructures et investissements que ces projets impliquent, on est loin, ici de l’après-Kyoto.

source : lemonde.fr

www.citechaillot.fr

et le site du Grand Paris

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bibliotheque-numerique-mondiale

L’UNESCO et 32 institutions partenaires ont lancé au Siège de l’UNESCO, le 21 avril, la Bibliothèque numérique mondiale, un site internet qui propose un éventail unique de matériels culturels provenant de bibliothèques et d’archives d’un peu partout dans le monde. Le site offrira des manuscrits, des cartes, des livres rares, des films, des enregistrements sonores, des illustrations et photographies. L’accès à ces matériels sera libre et gratuit.

Le lancement s’est déroulé lors d’une réception co-organisée par Koïchiro Matsuura, Directeur général de l’UNESCO, et James H. Billington, Directeur de la Bibliothèque du Congrès.

James H. Billington a proposé la création de cette Bibliothèque numérique mondiale (BNM) à l’UNESCO en 2005, en soulignant qu’un tel projet pourrait avoir « un effet salutaire en réunissant des gens et en célébrant le caractère unique des différentes cultures à travers un projet global ». Outre la promotion de la compréhension internationale, le projet vise à augmenter la quantité et la diversité des contenus culturels sur internet, à fournir des matériels aux éducateurs, aux élèves et au grand public, mais aussi à réduire la fracture numérique au sein et entre les pays, en renforçant les capacités dans les pays partenaires.

La BNM offrira des fonctions de recherche et de navigation en sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe) et proposera des contenus dans de nombreuses langues. Navigation et recherche de données encourageront une exploration du site qui traverse époques et cultures. Les descriptions de chaque élément, ainsi que les vidéos de conservateurs, fourniront le contexte aux utilisateurs, éveilleront la curiosité et encourageront les étudiants mais aussi le grand public à en apprendre plus sur le patrimoine culturel de tous les pays.

La BNM a été développée par une équipe de la Bibliothèque du Congrès. Une aide technique a été fournie par la Bibliotheca Alexandrina (Egypte). Parmi les institutions ayant contribué, tant en contenus qu’en expertises, à la BNM, on compte des bibliothèques nationales et des institutions culturelles ou éducatives d’Afrique du sud, d’Arabie saoudite, du Brésil, de Chine, d’Egypte, des Etats-Unis, de France, d’Iraq, d’Israël, du Japon, du Mali, du Mexique, du Maroc, d’Ouganda, des Pays-Bas, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Fédération de Russie, de Serbie, de Slovaquie et de Suède.

Parmi les trésors qui vont être accessibles sur la BNM, on trouve : des os d’oracle (support de la plus vieille écriture chinoise) et des stèles proposées par la Bibliothèque nationale de Chine ; des manuscrits scientifiques arabes provenant de la Bibliothèque nationale et des Archives d’Egypte ; d’anciennes photographies d’Amérique latine fournies par la Bibliothèque nationale brésilienne ; le Hyakumanto darani, un parchemin datant de l’an 764 détenu par la Bibliothèque du Parlement japonais ; la fameuse Bible du diable, du XIIIème S. qui se trouve à la Bibliothèque royale de Stockholm ; des calligraphies arabes, persanes et turcs provenant de la Bibliothèque du Congrès.

Un des principaux mandats de l’UNESCO porte sur la promotion de la libre circulation de toutes les formes de savoir en éducation, science, culture et communication. L’Organisation soutient donc des initiatives en vue d’améliorer et de développer les contenus sur internet. A cette fin, elle collabore avec un grand nombre de partenaires.

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