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L’UE se voit récompensée pour avoir fait avancer la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l’homme en Europe.

Dans sa déclaration du 12 octobre, le comité norvégien du Nobel dit avoir voulu honorer le rôle stabilisateur joué par l’UE, qui a su transformer la plus grande partie du continent européen, marqué par la guerre, en un continent de paix.

«Le combat réussi pour la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l’homme» constitue, aux yeux du comité, l’accomplissement majeur de l’UE.

L’UE a œuvré pour la «fraternité entre les nations» et constitue en quelque sorte un «congrès pour la paix», selon la formule employée par Albert Nobel dans son testament de 1895, qui en fait un des critères d’attribution du prix.

L’Union européenne est la 21e organisation internationale à remporter le prix Nobel depuis 1901.

Le prix récompense le rôle pacificateur de l’UE

C’est avec une grande émotion que les principaux représentants de l’UE — les présidents du Conseil européen, de la Commission et du Parlement européen — ont accueilli la nouvelle.

«L’UE est la plus grande institution pacifique jamais créée. Ses citoyens peuvent être fiers d’être Européens», a déclaré le président du Conseil, Herman Van Rompuy.

Quant au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, il a souligné que le prix était un «message très important adressé à l’Europe pour lui rappeler que l’UE est un bien précieux dont il faut prendre soin, dans l’intérêt des Européens et du monde entier».

Pour Martin Schulz, président du Parlement européen, le prix « revient à tous les Européens. L’UE a unifié le continent par des moyens pacifiques et réconcilié des ennemis historiques».

La cérémonie de remise des prix

Le prix sera décerné à Oslo, le 10 décembre. À l’instar des autres lauréats, l’UE le recevra des mains du président du comité Nobel. Elle sera représentée par le président du Conseil européen, le président de la Commission européenne et le président du Parlement européen. Le discours traditionnel du Nobel sera prononcé, au nom de l’UE, par les présidents Van Rompuy et Barroso. Quatre jeunes Européens lauréats du concours en ligne organisé par l’UE (voir ci-après) accompagneront la délégation de l’UE à Oslo pour y recevoir le prix.

Un prix qui se partage

L’UE reversera le montant du prix (930 000 euros) à des projets destinés à aider les enfants victimes de guerres et de conflits.

Un concours pour les jeunes

À l’occasion du prix, les institutions de l’UE et le Forum européen de la jeunesse ont organisé un concours afin de demander aux jeunes Européens ce que signifie pour eux la paix en Europe. Les gagnants accompagneront les représentants de l’UE à Oslo pour y assister à la remise du prix.

Les jeunes de 8 à 12 ans ont été invités à envoyer un dessin, et les 13 -24 ans à rédiger un texte court.

«Le prix Nobel de la paix 2012 ne fait pas que reconnaître les accomplissements de l’UE, il est également tourné vers l’avenir», ont déclaré les dirigeants des institutions européennes. «C’est pourquoi nous voulons que la jeunesse de l’Europe, héritière d’un continent de paix et responsable de l’Europe de demain, soit à nos côtés à Oslo».

source Europa.eu

Cérémonie de remise du Prix à suivre en direct sur ce lien

Et si vous avez envie d’Europe : bonnes lectures sur Atelier Europe

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L’Atelier Europe se rendra en voyage d’étude à Nicosie du 18 au 21 octobre, à l’occasion de la Présidence chypriote du Conseil de l’UE.

Ce déplacement s’inscrit dans la continuité d’une tournée des capitales européennes initiée lors de la présidence tchèque, et qui a perduré depuis, à Stockholm, Madrid, Bruxelles, Budapest, Varsovie et Copenhague. Ces voyages ont été l’occasion de rencontrer les gouvernements et acteurs institutionnels, et nous ont permis de mieux comprendre les priorités de chaque présidence et leur mise en œuvre.

Au vu du contexte particulier de l’île, l’Atelier Europe rencontrera le gouvernement chypriote grec, mais également le gouvernement de la République turque de Chypre Nord, ainsi que la mission de maintien de la paix de l’ONU.

Programme des rencontres :

Andreas D. Mavroyiannis, vice-ministre auprès du Président, chargé des affaires européennes

Osman Ertuğ, représentant spécial & porte-parole du Président de la République turque de Chypre du Nord

Costas Yennaris, Porte-parole de la Présidence chypriote

Jean-Luc Florent, Ambassadeur de France à Nicosie

Mission de l’ONU à Chypre (UNFICYP)
Michel Bonnardeaux, porte-parole
Tim Alchin, conseiller affaires politiques

Niyazi Mustafa Kizilyürek, Professeur associé à l’Université de Chypre

Georgios P. Georgiou, Directeur de la politique de défense, Ministère de la défense

Vous pourrez lire cette semaine nos notes d’analyse sur ce pays sur le site de l’Atelier Europe, ainsi que le compte-rendu à notre retour.

Le compte-rendu est dispo ici !

Cinquante ans après la sortie sur grand écran du premier James Bond, une série d’événements marque vendredi l’anniversaire de la saga cinématographique du célèbre espion britannique, qui a su s’adapter aux bouleversements historiques, culturels et technologiques.

C’est en effet le 5 octobre 1962 qu’est projeté à Londres « James Bond 007 contre Dr No », dans lequel Sean Connery, jouant au baccara, allume une cigarette et se présente avec la formule devenue mythique: « Bond… James Bond ».

L’agent secret le plus connu au monde a été joué par six acteurs différents au long des 22 épisodes de ses aventures. Mais il a toujours gardé le même goût pour les voitures de sport, les jolies femmes, les gadgets high-tech et le vodka-martini, « secoué, pas remué ».

Parmi les événements prévus vendredi dans le cadre de cette « journée mondiale James Bond », une vente aux enchères à Londres; une enquête pour déterminer le film de James Bond préféré dans chaque pays; une installation au Musée d’Art moderne de New York (MoMa) dédiée à « Goldfinger » (1964) et destinée « à capturer la suggestivité sexuelle et l’ironie désabusée » de 007; une nuit consacrée à « la musique de Bond » à Los Angeles.

Une exposition des objets cultes des films, « Designing 007, 50 years of James Bond Style », ouvre à la fin du mois à Toronto, après être passée cet été par le centre Barbican à Londres.

L’agence du tourisme britannique a également lancé une campagne à travers 21 pays avec le slogan « Bond is GREAT Britain ».

Et le 23 octobre sort à Londres le 23e film de la série, « Skyfall », dans lequel Daniel Craig incarne James Bond pour la troisième fois.

La chanson du générique du dernier épisode, interprétée par la Britannique Adele, sera dévoilée vendredi à 00h07 locales (23h07 GMT jeudi). Elle commençait déjà, à la suite de fuites, à être disponible sur internet mardi.

Il y a cinquante ans, peu de gens auraient parié sur un tel succès. Quand « Dr No », adapté du roman de Fleming, est sorti, la critique était mitigée, le Time magazine qualifiant le personnage de Bond joué par Sean Connery de « grand marshmallow poilu ».

Stephen Watt, co-auteur de « Ian Fleming and James Bond: The Cultural Politics of 007 », attribue l’endurance de la « marque » James Bond à sa capacité à capter l’air du temps.

Le Bond à l’imposante musculature de Craig contraste avec le personnage plus badin interprété par Roger Moore et le macho à l’ancienne campé par Sean Connery.

« Les séries 007 présentent désormais un héros qui est vulnérable émotionnellement, faillible, et à beaucoup d’égards brisé psychologiquement », explique Christoph Lindner.

Les films ont aussi évolué avec les changements géopolitiques: « On est passé des méchants de la guerre froide aux méchants post-communistes aux terroristes post-11 septembre et ainsi de suite », constate-t-il.

Sources : AFP UK et Nouvel Obs

Who is who ?
Erevan Tusk naît en 2008, dans la foulée d’une amitié musicale : Jim est à la tête du groupe folk Starboard Silent Side et Pacôme préside aux destinées folktronica de Rrose Tacet. Chacun apprécie le travail de l’autre. Les deux amis répètent pour le plaisir, sans autre ambition que d’écrire des chansons immédiates. Il se passe quelque chose, une entente inédite que Pacôme et Jim vont symboliser d’une manière peu banale au moment de baptiser leur projet commun : chacun amène un mot pour former le nom du groupe. Erevan (capitale de l’Arménie) et Tusk («défense», en anglais) s’associent librement en un collage poétique et mystérieux. Car d’évidence, il n’est question ni d’Arménie ni d’éléphants dans les chansons du groupe, qui devient vite quintet.
Un parcours rapide
En juin 2009, les cinq Erevan Tusk enregistrent quelques maquettes pour préparer une résidence à Viry-Châtillon, à l’issue de laquelle ils donnent leur premier concert. Nous sommes en septembre 2009, c’est le deuxième acte de naissance du groupe, le début d’une réelle ambition. Le talent d’Erevan Tusk est rapidement salué : finaliste de Paris Jeunes Talents en 2010, le groupe est lauréat, la même année, du festival Désin’VOLT, organisé par les studios SMOM. A la clé, un an de répétitions gratuites dans les studios et plus encore : séduit par des chansons efficaces et limpides, Vincent Cotte, le directeur des studios, propose au quintet d’enregistrer son album sur place. Entre avril et septembre 2011, Erevan Tusk passe plus de cinq semaines à peaufiner les titres de son premier album. Un luxe qui s’entend au fil des 48 minutes de ce premier essai brillant, qui tient en beauté les promesses de Sheen, EP inaugural publié en novembre 2011.
Un classicisme pop
Mixé par Antoine Gaillet (M83, Yeti Lane, Mademoiselle K) qui suit le groupe depuis ses débuts, Fortify Your Innocence conjugue efficacité et délicatesse. Son titre est à la fois un impératif, un conseil d’ami et un indice sur la nature des chansons d’Erevan Tusk : il faut préserver et protéger son innocence, lui donner force et crédibilité. Pour cela, ne pas craindre le romantisme et l’onirisme. Ils irriguent douze chansons qui sont autant de tubes potentiels : Cassidy trouve une belle ampleur entre une rythmique imparable, des guitares élégantes et des chœurs enveloppants ; la tension nerveuse de Frosbitten et In Your Shadow convoque le souvenir du R.E.M d’autrefois ; la sublime Phrasal Show évoque les Beach Boys à délicats coups de guitare rythmique, percussions et harmonies vocales célestes ; Truth Or Dare conjugue efficacité rock et sophistication d’une production bigger than life. Au fil du disque, au détour d’un couplet, des surprises : des percussions tintinnabulantes sur Kebnekaise, des cordes romantiques sur Mammoths, des refrains qui élèvent.
Les cousinages
On peut aussi cerner la personnalité d’Erevan Tusk avec une série de vidéos postées sur Internet, une collection de reprises bien senties. Deux voix, deux guitares, une rythmique de fortune et un harmonica transforment Sleep The Clock Around de Belle & Sebastian en joyau folk ; saisie sous les arbres dans un parc, la merveilleuse Lakes Of Canada de The Innocence Mission trouve l’équilibre parfait entre des harmonies vocales aériennes et guitares terriennes. Au tableau de chasse du groupe, Lust For Life de Girls, Some Things Last A Long Time de Daniel Johnston, Don’t Let It Bring You Down de Neil Young ou The King Of Carrot Flowers de Neutral Milk Hotel dessinent la cartographie sensible d’une pop personnelle et intemporelle.
Description
Belle révélation printanière, le jeune quintet parisien Erevan Tusk publie un premier album gorgé de mélodies étincelantes et généreuses. Harmonies vocales, guitares et arrangements élégants marquent Fortify Your Innocence du sceau du classicisme pop, en parfait équilibre entre l’écriture fédératrice de R.E.M, le romantisme des Smiths et l’énergie sophistiquée de The National. Deux voix, deux plumes, cinq musiciens réunis autour de chansons à la candeur émouvante.
A découvrir d’urgence… http://www.erevantusk.com/

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Le 9 mai, les 27 Etats membres de l’Union européenne célébrent la Fête de l’Europe, jour de la commémoration de la Déclaration Schuman. L’occasion de découvrir les activités de l’Atelier Europe : http://www.atelier-europe.eu/

Lakes of Canada

Une reprise meilleure que l’originale (d’Innocence Mission)…

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Voyage d’études à Copenhague

À l’occasion de la Présidence danoise du Conseil de l’Union européenne, l’Atelier Europe, dans la continuité des déplacements à Prague, Stockholm, Madrid, Bruxelles, Budapest et Varsovie, se rendra du 12 au 15 avril 2012 à Copenhague pour un voyage d’études, de dialogues et d’échanges sur les priorités et les enjeux de cette Présidence de l’UE.

Programme des rencontres :

Cabinet du Premier Ministre

Jens Kisling Conseiller diplomatique, conseiller en chef pour les affaires européennes auprès du PM

Ministère de la Défense

Lars Salquist, conseiller OTAN et PESD

Tanja Holst Rasmussen, conseillère spéciale auprès de Lars Salquist

Ministère du climat, de l’énergie et du bâtiment

Martin Lindgreen, Head of Department EU Coordination and International Energy

Astrid Rathe, conseillère

Ministère des Affaires étrangères

Christian Stenberg, Teamleader / Office Européen de politique

Danish design center

Nille Juul-Sørensen, managing director

Ministère de l’économie

Steen Lohmann Poulsen, directeur pour l’UE & la politique économique internationale

Ambassade de France

Gregor Trumel, premier conseiller

David Kibler, premier secrétaire, en charge des affaires européennes & de la présidence

Les compte-rendus seront publiés sur le site de l’Atelier Europe à l’issue du voyage.

Les  16, 17 et 18 mars 2012, Hermès organise la troisième édition du Saut Hermès au Grand Palais à Paris. Les meilleurs cavaliers mondiaux se retrouveront sous la nef du Grand Palais pour participer aux neuf épreuves du concours de saut d’obstacles international.

Pour cette troisième édition, Hermès accueillera les 35 meilleurs cavaliers mondiaux. Les 20 meilleurs jeunes cavaliers internationaux sont invités à participer aux épreuves originales des « Talents Hermès » initiées en 2011.

En fin de journée, les 4000 spectateurs pourront assister à un nouveau spectacle équestre créé spécialement pour l’événement, « Le temps devant soi », chorégraphie de Bartabas avec l’Académie du spectacle équestre de Versailles sur le Boléro de Ravel, une scénographie inédite permettra aux visiteurs de découvrir les multiples facettes de l’univers du cheval dans les allées du Grand Palais.

Dès sa création en avril 2010, le Saut Hermès au Grand Palais s’est imposé comme un rendez-vous incontournable de jumping international. Les gagnants du Grand Prix Hermès, Marcus Ehning en 2010 et Christian Ahlmann en 2011 (ex-æquo avec Rik Hemeryck) se sont illustrés en remportant, l’année de leur victoire au Grand Palais, la finale de la Coupe du Monde.

Avec cette troisième édition, Hermès confirme sa volonté de faire revivre et grandir la tradition des concours équestres au cœur de Paris, au sein du Grand Palais, qui les avait accueillis de 1901 à 1957.

Hâte d’y être…

Netexplo Forum 2012

Le Netexplo Forum aura lieu les 15 & 16 mars à l’Unesco.

Véritable synthèse d’une année d’observation des usages émergents de l’Internet dans le monde, le Forum réunit des pionniers et les innovateurs les plus prometteurs, lauréats internationaux du palmarès Netexplo de l’année. Ils délivrent, en avant-première, des clés de compréhension des nouvelles tendances qui vont durablement impacter les entreprises, les gouvernances publiques et privées et l’ensemble de la société.

L’exclusivité de ces rencontres, la présence de personnalités de premier plan de la culture numérique et de l’Internet mondial, et la logique de sélectivité des participants, contribuent à faire du forum le Davos du numérique français.

Le programme et les lauréats Netexplo 2012 qui interviendront à cette occasion : http://imag-netexplo.org

Un grand bravo à ces Netexplorateurs du futur et à Thierry Happe, patron du Forum !

Article culturel dédié au peintre finnois Akseli Gallen-Kallela (1865 – 1931), trop peu connu en Europe méridionale, à l’occasion d’une exposition qui lui est consacrée au Musée d’Orsay (7 février – 6 mai 2012)…

Considéré comme l’un des artistes les plus emblématiques du génie finlandais au tournant des XIXe et XXe siècle, Akseli Gallen-Kallela n’a jamais fait l’objet d’une exposition monographique en France. Ses liens avec Paris sont cependant étroits. Il fut élève de l’Académie Julian dans les années 1880, triompha à l’Exposition universelle de 1900 avec les fresques du pavillon finlandais sur des thèmes tirés de l’épopée du Kalevala, exposa de nouveau à Paris en 1908 avant de s’embarquer pour l’Afrique d’où il ramena une série flamboyante de peintures et aquarelles.

C’est de cette brillante carrière, dans laquelle s’imbriquent naturalisme, néoromantisme, symbolisme, expressionnisme – et qui accorde une place aux arts décoratifs -, que rend compte l’exposition. Elle rassemble des oeuvres, provenant de prestigieuses institutions finlandaises et de collections privées, qui constituent les manifestes d’un art trop longtemps réduit à l’expression d’un sentiment national.

Akseli Gallen-Kallela started out as a realist, but his career as an artist entails not only surprising versatility and broad interests but also sudden changes in style at various stages of his life. In the 1890s the realism of the early years gave way to the distinct and forceful syntheticist style of his mature stage, as expressed in his paintings of Kalevala themes and frescoes from the turn of the century. In the 20th century Gallen-Kallela was involved with expressionism, experiments with the « pure palette », stylized illustrations to a major published version of the Kalevala epic, the baroque spirit of the frescoes of the National Museum of Finland, and in his last years a return to the realism of his youth.

One of the highlights of Gallen-Kallela’s career was the World’s Fair of 1900 in Paris, where Finland had its own pavilion. Gallen-Kallela made a significant contribution to the exposition. He painted the ceiling frescoes of the central dome of the pavilion with Kalevala themes, in addition to laying the foundation of Finnish Design by designing the furniture and textiles of the pavilion’s Iris Room. Gallen-Kallela also exhibited paintings and works of graphics, and was awarded gold and silver medals and received a great deal of publicity and invitations to exhibit in various parts of the world.

Gallen-Kallela’s life was marked by many changes of domicile and a great many trips abroad. In the early 1890s he designed and built his first combined studio and home at Kalela in Ruovesi, where his children Kirsti and Jorma were born. Already at the turn of the century, the family went abroad, first to Europe and later to Africa. In 1909-1910 the Gallen-Kallelas lived in British East Africa (present-day Kenya). During this trip Gallen-Kallela painted some 150 expressionist oil paintings, whose modern character demonstrate the artist’s great ability of renewal. He also gathered considerable collections of ethnographic and zoological material. In the 1920s, Gallen-Kallela lived in Chicago and New Mexico for three years. It was in the United States that he created his studies for illustrations to the « Great Kalevala », his final and unfinished major undertaking.

Akseli Gallen-Kallela was an individualistic artist, a bold explorer and a cosmopolitan, for whom the fate of his native country was a matter of deep concern.

« A great artist will never grow old if he is honest and serious in what he does. In contrast with this an orientation or style will not matter much – when things are viewed from a perspective of decades or centuries. It is not important how things were said, but what the artist had to say. » (Annikki Toikka-Karvonen)

source : http://www.gallen-kallela.fi